Déballage
La boite du Jornada contient tout dabord les éléments suivant
: deux notices papiers en français, l'une synthétique, l'autre
détaillée, un cd rom contenant les logiciels offerts ou
en version de démonstration et une version de outlook 2002 avec
sa licence d'exploitation. Coté matériel, le plus intéressant est le jornada
lui-même, il est accompagné de sa batterie amovible et d'une pile bouton.
Celle-ci est destinée a la sauvegarde de la mémoire en cas de faiblesse
de l'alimentation ou lors du changement de batterie. On trouve enfin la
station de synchronisation USB et un cordon d'alimentation avec transformateur.
Celui-ci ravira les voyageurs tant il est fin et peu encombrant.
Une
machine superbe
Le Jornada est tout simplement resplendissant sous son capot couleur métal
gris/bleu brillant. Le premier aspect offert à la vue
permet d'apprécier la pureté de la ligne : courbes et logo hp discret
sur le dessus. J'ai mis
un moment à trouver à quoi le capot me faisait penser, j'ai enfin trouvé,
c'est à la ligne du capot d'un coupé BMW Z3. Voila qui fait réellement
oublier le look plutôt rustre des jornada précédents.

Si l'esthétique est particulièrement réussie ce qui est relativement
important pour un objet qui vaut bien le prix d'un bijou, l'aspect ressenti
reste celui de la robustesse et séduira sans aucun problème tant les particuliers
que la clientèle d'entreprise. Le capot est en plastique peint mais le
corps de la machine est en métal léger(on ressent très
bien le froid du métal à l'extèrieur notamment) .
Quant à la prise en main, elle recèle une autre surprise : ce PDA
est très léger, avec ses 173 g il est même le plus léger des Pocket PC
et cela se sent.
Revue
de détail
Une bande latérale en caoutchouc ceinture la machine offrant a la fois
protection et
bonne tenue en main. Une fois le capot ouvert on découvre un look là encore
nouveau avec 4 boutons applicatifs entourant un pad à 4 positions. Celui-ci
surmonte un bouton de validation. Le coin gauche est réservé au bouton
on/off tandis que l'autre coin laisse entrevoir le Haut parleur. Celui-ci
se trouve malheureusement masqué lorsque le capot est refermé, ceci peut
être gênant pour l'écoute de musique, car le capot étouffe alors le son.

La partie du boitier qui ceinture l'écran est en plastique et l'écran
apparait de
petite taille par rapport au boîtier. Au sommet de la machine entre le
sigle Pocket PC et le nom de la machine, un petit rond transparent d'un
mm de largeur sert de capteur de luminosité ambiante pour le réglage automatique
du rétro éclairage. On saluera à cette occasion l'application fournie
qui permet de regler les parametres de l'affichage selon l'utilisation
: en intèrieur, en exterieur ou selon ses propres préférences.
Le coté gauche de la machine révèle un compartiment pour la pile bouton,
il est assez délicat à manipuler
et nécessite une pointe de stylo pour être extrait, j'ai commencé par
laisser la pile à l'envers dedans pendant trois jours sans problème 8-).
En remontant, on trouve un bouton permettant de déclencher l'enregistreur
vocal, puis une double touche permettant d'assurer les fonctions Haut/bas
des menus du Jornada. Ceci est extrèmement pratique mêmes'
il manque un bouton de validation pour pouvoir exécuter toutes les opérations
d'une seule main. Ce dernier bouton a une dureté parfaite, ni trop difficile
à manipuler, ni trop mou.
Si l'on continue à tourner autour de la machine, on arrive sur la face
supérieure qui offre un connecteur au format jack 3,5 mm, une cellule
pour le port infrarouge, un compartiment pour la carte Compact Flash type
I. Pour ce dernier, un cache plastique
est prévu, il doit être retiré pour insérer la carte. Le bout de plastique
qui vous reste dans les mains risque fort d'être vite perdu. La partie
supérieure laisse entrevoir le sommet du stylet. Enfin, un bouton translucide,
dans lequel est niché une led bicolore servira à mettre en veille l'écran
du Jornada (par exemple pendant l'écoute de musique) ou encore d'alarme
lumineuse ou de témoin de charge.

Le coté droit
de la machine est dépourvu de tout bouton et permet d'admirer la ligne
de l'ensemble. L'arrière est constitué pour une grande part de la batterie
interchangeable. Une batterie de capacité augmentée, plus épaisse et acceptant
les cartes au format SD/MMC (excusez du peu) pourra être utilisée en complément.
C'est un véritable atout du Jornada que de proposer de telles possibilités.
Un petit bouton sert à verrouiller la batterie.
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Mise en place de la batterie
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On aperçoit enfin le bouton de reset en haut à gauche, au fond d'une
petite cache. Celui-ci à une taille largement suffisante pour qu'une pointe
de stylo puisse être utilisée en cas de coup dur. Enfin, la trappe arrière
du port CF I peut être retirée, ce qui correspond à la notion de port
de Type I Etendu. Il n'existe pas aujourd'hui d'accessoire à ce format
et ne rêvons pas, cette trappe enlevée ne permet pas d'utiliser des périphérique
au format CF Type II (adieu le microdrive d'IBM). Est-ce que cette compatibilité
limitée est un vrai problème ? Ceci n'est pas vraiment certain en fait
car les mini disques dur micro Drive d'IBM sont quasiment les seuls périphériques
à exister seulement dans ce format, et les tailles des cartes mémoires
CF Type I sont en constante augmentation. 
Le dessous de la machine laisse entrevoir un trou pour le micro, bizarrement
placé à cet endroit et qui impliquera une contorsion pour
l'enregistrement vocal. On trouve enfin les prises pour l'alimentation
et la synchronisation.
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